
Né(e) le : 2 mai 1998 à
Profession : Étudiant
Handicap : Membre inférieur
CAT : MC5
Résidence : Bretagne
Club : URT VELO 64
Entraîneur : Christophe Dizy
PALMARÈS
2023 – Championnats d’Europe sur route
- Rotterdam : Médaille d’or – contre-la-montre
2023 – Championnats du monde
- Glasgow : Médaille de bronze – Poursuite MC5 / Médaille de bronze – Contre-la-montre MC5
2022 – Championnats du Monde sur route
- Baie Comeau (Canada) : Médaille d’argent – Contre-la-montre / 8ème – Course en ligne C5
2022 – Championnats d’Europe sur route
- Autriche : Médaille d’argent – Contre-la-montre C5 et Course en ligne C5
2021 – Jeux Paralympiques
- Tokyo : Médaille d’or – Course sur piste 4000m Poursuite C5
2021 – Championnat du Monde sur route
- Cascais : Médaille d’argent – Contre-la-montre C5
2020 – Championnat du Monde sur piste
- Milton : Médaille d’or – 4km Poursuite C5 / Médaille d’or – Omnium C5 / Médaille de bronze – Kilomètre C5
2019 – Championnat du Monde sur route
- Emmen : 5ème place – Course en ligne C5 / 6ème place – Contre-la-montre C5
2019 – Championnat du Monde sur piste
- Apeldoorn : 5ème place – Course scratch C5 / 5ème place – Kilomètre C5
2018 – Championnat du Monde sur route
- Maniago : 6ème place – Course en ligne C5 / 10ème place – Contre-la-montre C5
INTERVIEW
Comment te décrirais ton entourage en 3 mots ?
« Déterminé, combatif et sociable. »
Ton handicap en quelques mots ?
« Je suis né avec un pied bot varus équin congénital gauche (le pied à l’envers). Dès ma naissance, j’ai subi plusieurs opérations de façon à remettre mon pied vers l’avant. Afin de lui empêcher de reprendre sa position initiale, le chirurgien a effectué une arthrodèse (blocage de ma cheville). Je ne peux presque plus bouger la cheville et ainsi solliciter mes releveurs. J’ai donc une perte de puissance de ma jambe gauche. »
Pourquoi avoir fait le choix de cette discipline ?
« Lorsque j’étais jeune, on m’a déconseillé de pratiquer des sports collectifs (foot, basket…) ou des sports d’appuis (tennis) à cause de mon handicap. Je voyais ma mère qui pratiquait le cyclisme et j’ai donc demandé à essayer ce sport, et à l’accompagner dans ces entraînements. Depuis, c’est une réelle passion. »
Quelle part de temps et d’investissement représente le sport dans ta vie quotidienne ?
« Le cyclisme prend une place importante dans mon quotidien. Ce sont des entraînements six fois par semaine sur route et/ou sur piste, on ajoute à cela deux séances de renforcement musculaire et une à deux compétitions chaque week-end pendant 11 mois. »
Ta devise ?
« Ne jamais rien lâcher, toujours avancer, le travail finit toujours par payer. »
As-tu un modèle de sportif/tive qui t’inspire ?
« Oui bien sûr, j’admire beaucoup Martin Fourcade ou Julian Alaphilippe qui sont des acharnés du travail. »
Tes activités extra-sportives ? Tes Passions ?
« Je suis un fan de cinématographie, de musique, de jeux (sociétés et vidéo) et je m’essaye aussi, de temps en temps, à la cuisine car je suis gourmand. »
Le job de tes rêves ?
« Le métier de mes rêves serait de devenir éducateur spécialisé pour encadrer des jeunes en situation de handicap dans leur pratique sportive. »
Une discipline à laquelle tu pourrais t’essayer
« J’aime le sport en général que ce soit collectif ou individuel, mais la natation est une discipline que j’ai toujours apprécié. Je profite d’ailleurs de la période hivernale pour pratiquer ce sport. »
À SAVOIR
Dorian est né avec un pied bot varus équin congénital gauche, c’est une flexion plantaire forcée (pieds à l’envers). Après les différentes opérations qu’il a subies, sa cheville est bloquée ainsi que son mollet gauche qui est à peine développé. Cela entraine une perte de puissance de sa jambe gauche de près de 35% à 75%. Il a commencé la compétition à l’âge de 14 ans, et a été repéré par son entraineur actuel, Christophe Dizy, avec qui il ne cesse de grimper les échelons. Il participe aussi aux courses valides avec la Fédération Française de Cyclisme.
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