
Né(e) le : 17 septembre 1989 à Blois (41)
Profession : Auto entrepreneur
Handicap : Déficient visuel
CAT : MB
Résidence : Centre-Val de Loire
Club : ASSOCIATION SPORTIVE DES HANDICAPES BLESOIS
Entraîneur : Benjamin Edelin
PALMARÈS
2023 – Championnats du monde
- Glasgow : Médaille de bronze – Sprint MB
2021 – Jeux Paralympiques
- Tokyo : Médaille de bronze – Kilomètre contre la montre Tandem B
2020 – Championnat du Monde sur piste
- Milton : 4ème place – Kilomètre contre la montre Tandem B / 9ème place – Sprint Tandem B
2019 – Championnat du Monde sur piste
- Apeldoorn : 12ème place – Sprint Tandem B / 13ème place – Kilomètre contre la montre Tandem B
2018 – Championnat du Monde sur piste
- Rio : 9ème place – Sprint Tandem B / 17ème place – Kilomètre contre la montre Tandem B
INTERVIEW
Comment te décrirait ton entourage en 3 mots ?
« Persévérant, caractériel et … »
Ton handicap en quelques mots ?
« Je suis déficient visuel depuis l’âge de 20 ans, je vois encore un peu, mais c’est flou comme si j’étais dans le brouillard. »
Pourquoi avoir fait le choix de cette discipline ?
« Avant la perte de vision je faisais du football, j’aurais pu continuer là-dedans. Mais sans mauvais jeux de mots, je voulais voir autre chose et mon rêve étant petit était de faire du vélo en compétition donc c’était l’occasion de me lancer là-dedans. »
Ton objectif sportif aujourd’hui ?
« Mon principal objectif c’est les Jeux Paralympiques de Tokyo en 2021, être sur le podium sur le kilomètre. »
Quelle part de temps et d’investissement représente le sport dans ta vie quotidienne ?
« C’est un investissement de tous les jours et de chaque minute, car en plus des entraînements il faut faire attention à son hygiène de vie (alimentation, sommeil…). Pour ce qui est des entraînements, pour nous les sprinteurs c’est difficile de quantifier en heure. Un entraînement peut durer deux heures, mais on va avoir fait que quatre efforts dans la séance. En général je vais m’entraîner entre sept et dix fois par semaine. »
Ta devise ?
« Je ne sais plus qui l’a dit mais c’est : « La fatigue est un état d’esprit, le mal un signe de vie. Donc quand on s’entraine, il faut qu’on ait mal pour montrer qu’on est bien vivant. »
Tes activités extra-sportives ? Tes Passions ?
« Alors c’est amusant parce que j’ai la même passion que mon nouveau pilote, c’est beaucoup moins le cas maintenant avec la cécité, mais je pratiquais beaucoup la pêche à la carpe. J’aime beaucoup la nature et voir mes amis, des choses très classiques. »
Le job de tes rêves ?
« C’était ce que je faisais avant dans le bâtiment, la maçonnerie. »
Une discipline à laquelle tu pourrais t’essayer ?
« J’aime bien le biathlon, je trouve que c’est un sport complet. Je pourrais aussi m’essayer au judo je pense. »
À SAVOIR
En 2009, Raphaël apprend qu’il souffre d’une neuropathie optique, c’est une maladie qui altère progressivement la vue. C’est grâce au sport qu’il relève la tête, il se met au tandem, d’abord sur route puis sur piste. Il compte à ce jour 22 titres de champion de France. Après sa bonne prestation au Championnat du Monde au Canada, il souhaite poursuivre sur sa lancée. Pour cela, il s’est associé à François Pervis, le sprinteur sur piste le plus médaillé au monde chez les valides. Ils vont vivre ensemble leurs premiers Jeux Paralympique à Tokyo en 2021, où ils veulent aller chercher une médaille.
DISTINCTION
Médaille d’or de la ville de Cour Cheverny
Sportif de l’année du Loire et Cher