Profession : Présidente de l'association Raquettes en Fauteuil
CAT : 4.5 pts
Résidence : Bretagne
Club : Saint Herblain Basket Club (REDASH - Rebond et Drible Association St Herblain)
Entraîneur : Frédéric GUYOT - Guillaume LEFEUVRE
PALMARÈS
2023 – 5ème place – Championnat d’Europe (Rotterdam)
INTERVIEW
« Basket fauteuil ou aviron : « J’aimerais bien avoir ce problème de choix là à gérer »
« Je suis contente car j’ai battu mes records sur les deux distances (500m puis 2000m où elle a terminé 4e) et ça montre ma progression, souligne la sociétaire du CA Nantes par ailleurs internationale en basket fauteuil. Il y a encore beaucoup de choses à travailler techniquement sur l’eau pour avoir ma sélection au Jeux même si physiquement je tiens ma place. Mais les entraîneurs m’ont dit que c’était très bien pour un mois et demi de pratique, que j’apprenais vite après une dizaine de sorties sur l’eau », relate la Nantaise. En ligne de mire se profilent désormais les championnats de France bateaux courts du 5 au 7 avril à Cazaubon où elle ramera sous les couleurs du CA Nantes en double handi-valide : « Ils me permettront de montrer ce que je vaux sur 2000m sur l’eau. Et s’ils estiment que j’ai le niveau, je serai testée en compétition internationale, a priori en deux de couple. » Quid de la décision à prendre en cas de double qualification pour les Jeux paralympiques en basket fauteuil et en handi- aviron ? « Pour l’instant le basket fauteuil est le seul sport collectif (valide et non-valide) qui n’est pas qualifié d’office, on est très content ! ironise la joueuse du Rebond Et Dribble Association Saint-Herblain (Redash). On va jouer un TQP (tournoi de qualification olympique) du 17 au 20 avril à Osaka (Japon) avec 8 équipes pour 4 places qualificatives au Jeux mais ça va être vraiment dur », anticipe Eva David. « Si je suis sélectionnée dans les deux, il y aura un choix à faire que je ne souhaite pas anticiper aujourd’hui. Il y a une discipline où je suis médaillable et l’autre où l’objectif est juste de se qualifier. En tout cas j’aimerais bien avoir ce problème de choix là à gérer, » s’en amuse-t-elle. D’ici là, le planning de l’internationale s’est sensiblement étoffé : « Il est bien chargé en termes de logistiques et de temps de récupération », souligne-t-elle avant de refaire sa valise pour un nouveau stage dans 15 jours avec la sélection tricolore… d’aviron, pour précision. »»
Lire l’article – Handi-aviron. Eva David s’invite dans la sphère mondiale – Ouest France