Né(e) le : 9 octobre 1996 à Saint-Sébastien-sur-Loire (44)
Profession : Agent sur contrat, Armée de Champions
Handicap : Membre inférieur
CAT : Classe 10
Résidence : Bretagne
Club : Les Loups d'Angers-Tennis de Table
Entraîneur : Claude Bard & David Pilard
PALMARÈS
2024 – Jeux Paralympiques
- Paris : Médaille de bronze – Individuel
2023 – Championnat d’Europe
- Sheffield : Médaille d’argent – Double mixte Classe 20 / Médaille de bronze – Simple Classe 10
2022 – Championnat du monde
- Grenade : Médaille de bronze – Double Classe 18
2022 – Championnat du monde
- Grenade : Médaille de bronze – Individuel Classe 10
2021 – Jeux Paralympiques
- Tokyo : Médaille d’argent – Individuel Classe 10
2019 – Championnat d’Europe
- Helsingborg : Médaille d’argent – Par équipe Classe 10 / Médaille de bronze – Individuel Classe 10
2018 – Championnat du Monde
- Celje : ¼ de final- Individuel Classe 10
2017 – Championnat du Monde
- Lasko : Médaille de bronze – Par équipe Classe 10
2016 – Jeux Paralympiques
- Rio : 4e place – Par équipe Classe 9-10 / ¼ final – Individuel Classe 10
2015 – Championnat d’Europe
- Vejle : Médaille de bronze – Par équipe Classe 10
2013 – Championnat d’Europe
- Lignano Sabbiadoro : Médaille de bronze – Par équipe Classe 10
INTERVIEW
Questions / Réponses : 24/05/2020
Comment te décrirait ton entourage en 3 mots ?
« Avenant, jovial et compétiteur. »
Ton handicap en quelques mots ?
« Je suis né avec un pied bot à gauche, c’est une malformation congénitale de naissance. J’ai été opéré à l’âge de 10 mois. Désormais ma cheville gauche est bloqué et mon mollet gauche est atrophié, je suis donc obligé de porter des semelles orthopédiques. »
Pourquoi avoir fait le choix de cette discipline ?
« J’ai fait le choix du tennis de table handisport car mes parents étaient pongistes ainsi que mon frère et ma sœur. Depuis tout petit, je suis dans les salles de tennis de table, j’ai donc rapidement essayé et j’ai tout de suite accroché. »
Ton objectif sportif aujourd’hui ?
« Mon objectif prioritaire est de remporter une médaille aux Jeux de Tokyo, que ce soit en simple ou en équipe. J’espère continuer à progresser afin de rentrer dans le Top 3 Mondial et continuer à gagner des médailles sur la scène européenne et mondiale. Bien sûr, j’ai aussi l’ambition de performer aux Jeux de Paris en 2024. »
Quelle part de temps et d’investissement représente le sport dans ta vie quotidienne ?
« Ça me prends pas mal de temps, car je m’entraîne tous les jours. À côté j’essaye de me garder du temps pour voir mes amis, ma famille et faire d’autres activités qui sont nécessaire à mon équilibre. »
Ta devise ?
« Ce qui ne tue pas, rend plus fort. »
As-tu un modèle de sportif/tive qui t’inspire ?
« Je ne vais pas être très original, mais j’aime beaucoup Federer car il a l’air accessible et sympa, alors qu’il a tout gagné. Il continue d’avoir cette ambition de s’améliorer et de toujours progresser. Sinon, j’aime beaucoup Benoît Paire car je trouve qu’il dénote dans le monde sportif par son comportement parfois limite, mais je l’aime bien car il reste naturel et spontané. »
Tes activités extra-sportives ? Tes passions ?
« J’aime beaucoup être avec mes amis et ma famille, partager des moments avec eux. J’adore rencontrer des gens et discuter avec eux car c’est intéressant de confronter les points de vue et de s’enrichir mutuellement. À part ça, ma passion reste le sport que j’aime pratiquer, peu importe lequel. »
Le job de tes rêves ?
« Prof d’EPS ! J’adore transmettre aux enfants. Je trouve que le sport est indispensable pour l’équilibre de chacun. Surtout à l’heure actuelle où la sédentarité est un fléau, je trouve ça bien de donner envie aux jeunes enfants et adolescents de faire du sport. »
Une discipline à laquelle tu pourrais t’essayer ?
« Le badminton, ça se rapproche un peu de tennis de table et j’adore ça ! »
À SAVOIR
Matéo Bohéas baigne dans le monde du sport depuis toujours, et plus précisément dans le tennis de table avec des parents, une sœur et un frère pongistes. Jeune étudiant en STAPS, il commence à taper dans la balle dès l’âge de 6 ans. Né avec une malformation du pied et souffrant d’une atrophie du bas du mollet gauche, cela ne l’a pas empêché d’atteindre le haut niveau et de participer aux Jeux Paralympiques à Rio (2016). Aujourd’hui, il rêve de devenir professeur d’EPS dans la région nantaise.
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