Chaque mercredi, ne manquez pas votre nouveau rendez-vous sur la route des Jeux de Paris 2024 ! La Fédération Française Handisport vous partage les coulisses de la préparation des différents collectifs et vous tiendront informés de toutes les échéances à venir. Double championne d’Europe en titre, l’équipe de France de Rugby Fauteuil va se présenter à Paris dans la peau d’un outsider. Quatrièmes de la dernière Coupe Internationale en octobre, les rugbymen tricolores auront une carte à jouer. Rencontre avec William Ybert, entraîneur de l’équipe tricolore, aux côtés de Michel Terrefond.
William, nous sommes à 190 jours des Jeux, comment se porte l’équipe ?
W.Y : « En effet, nous ne sommes plus qu’à 190 jours des Jeux, c’est excitant. L’équipe se porte bien, nous nous sommes retrouvés lors d’un stage après la Coupe Internationale et tout le monde était en forme. Les joueurs jouent tous les week-ends dans leurs clubs, certains sont partis à l’étranger pour gagner en expérience, le groupe est dans le bon état d’esprit. »
Quel sera le programme jusqu’aux Jeux ?
W.Y : « Nous allons avoir des stages, un par mois puis une compétition en mars et une dernière échéance au Canada en juin avec les huit équipes qualifiées aux Jeux, une répétition générale. Parallèlement, chaque joueur va poursuivre sa préparation individuelle et l’été sera également très chargé avec un stage terminal en vue de peaufiner les derniers détails.
Quel est l’enjeu derrière ces compétitions ?
« L’enjeu est de pouvoir continuer à travailler en groupe pour pouvoir proposer plus de rotations au sein de collectif. Nous l’avons vu lors de la Coupe Internationale à Carpentier, tout se joue dans les détails et se donner de nouvelles options ne peut être que bénéfique. »
Quelles sont les ambitions pour les J.P ?
« La médaille tout simplement. La plus belle si l’on peut même si cela sera difficile mais à domicile, nous nous devons de tout donner et de mettre toutes les chances de notre côté pour monter sur la plus haute marche du podium. »
Pendant la Coupe Internationale, on a vu qu’il ne vous manquait pas grand-chose pour accrocher le podium, quels sont les détails à changer ?
« C’est la perfection. Sur un sport que le nôtre, tout se joue dans les détails comme tu le disais. Nous avons mis en place de la préparation mentale, grâce à l’appui de la Fédération ainsi que de l’analyse vidéo. Il y a deux ans, on prenait dix points d’écart face à ses équipes et aujourd’hui on sait qu’il ne nous manque quasiment rien. Nous avons des joueurs qui vont à l’étranger pour gagner en expérience, c’est sur ce genre de détail que tout se joue. »
Quelles sont les attentes pour le collectif tricolore ?
« Mes attentes sont que tout se déroule du mieux possible. Nous suivons notre plan de route, on sait que l’on sera exposé médiatiquement, que l’on n’est pas forcément habitué mais l’on travaille sur ces aspects là avec l’aide des services de la Fédération. Je souhaite vraiment que l’on puisse créer une émulation collective, tant sur le groupe des 12 sélectionnés que sur le groupe plus élargi pour que l’on aille tous dans la même direction et que l’on arrive sur ces Jeux, unis avec l’envie de faire quelque chose de grand. »