Chaque mercredi, ne manquez pas votre nouveau rendez-vous sur la route des Jeux de Paris 2024 ! Les onze responsables de la performance disciplinaire de la Fédération Française Handisport partageront les coulisses de la préparation des différents collectifs et vous tiendront informés de toutes les échéances à venir. Pour ce cinquième numéro, rencontre avec Guy Ontanon, responsable de l’athlétisme.
Avec 7 médailles obtenues à Tokyo en 2021 (3 argent et 4 bronze), l’équipe de France d’athlétisme Handisport avait réussi sa Paralympiade. A Paris, Guy Ontanon, manager de la performance entend faire aussi bien, rencontre.
Guy, nous sommes à 5 mois des jeux, comment se portent les différents collectifs ?
G.O : « Les collectifs vivent bien dans leur totale majorité. Suite aux championnats du monde qui furent le point de départ du nouveau projet mis en place par la F.F.H, il y a un véritable engagement de la part des athlètes, dans la préparation des jeux. »
Quelles vont être les échéances jusqu’aux jeux ?
G.O : « Tout le collectif s’est préparé au chaud que ce soit en Martinique, à Lanzarote ou en Afrique du sud pour s’entrainer dans des conditions optimales. Nous avons eu en février les championnats de France en salle à St Brieuc qui n’étaient pas obligatoires mais qui ont permis de prendre la température notamment sur les concours (lancer, saut en longueur…). En avril, nous aurons un dernier stage à Barcelone pour l’ensemble des collectifs nationaux perf et accès la perf puis s’enchaineront les différents Grand Prix avec Notwill et le Handisport Open Paris (HOP) à Charléty. La dernière échéance sera les Championnats de France Elite à Albi les 13 et 14 juillet juste avant les Jeux. »
Quels sont les enjeux de ces rassemblements ?
G.O : « L’enjeu est double. C’est à la fois de faire beaucoup de travail technique sous la responsabilité des référents de spécialités. Ce travail sera d’autant plus important que certains référents ont changé. Emeric Chattey qui a conforté sa place sur le demi-fond, Joël Jeannot qui intègre l’encadrement des fauteuils et Thomas Verro qui remplace Wilfried Krantz sur les sauts. L’objectif est que les athlètes puissent travailler conjointement avec les référents et leurs entraîneurs personnels, que l’on a invité sur certains stages. D’autre part, il y a un vrai travail de cohésion d’équipe. On l’a vu cet été à Paris, l’ambiance qui était présente a permis de créer une solidarité même durant les temps faibles. »
Quelles sont les ambitions pour les Jeux ?
G.O : « En terme de sélectionnés, nous espérons entre 18 et 21 représentants tricolores pour la F.F.H, ce qui serait une belle récompense du travail de tous et en terme de médailles, si on arrive à en faire 5 à 7, ce sera une belle réussite. Avec 4 médailles on confortera notre place mais maintenant il faut réussir à changer la couleur, même si cela va être compliqué de chercher l’or. Nous avons vu durant les mondiaux que cela ne s’est pas joué à grande chose. Si on arrive à upgrader un peu les performances, on peut avoir de belles surprises. Avec 6/7 médailles nous aurons fait de beaux Jeux. »
Quelles sont tes attentes en tant que manager ?
G.O : « Mes attentes sont de voir des athlètes investis totalement. Mon objectif est de créer un maximum de cohésion entre les différents intervenants de la performance, aussi bien le staff médical, la communication, les référents techniques, la DTN, les élus pour permettre l’expression de la performance… Je pense avoir un rôle de facilitateur de toutes ces relations qui vont amener un vrai soutien à l’équipe. Le bien-être de cette équipe va amener à la performance, j’en suis certain. »