Suite à la démission de Frédéric Guyot, assisté de Guillaume Lefeuvre, du mécanicien Laurent Cley et du logisticien Sebastien Mesnil…, le staff technique de l’équipe de France féminine évolue. La Fédération Française Handisport tient à saluer et remercier l’ancien encadrement pour son investissement et le travail accompli dans la structuration du collectif et l’accompagnement d’une génération en plein renouvellement.
Un nouvel entraineur national, un visage connu
C’est désormais Frédéric Roeland qui prend les rênes de la sélection. Fort d’une expérience solide, il a été entraîneur du Pôle France et assistant de l’équipe nationale lors des Championnats du Monde de Birmingham en 2010. Il maîtrise ainsi parfaitement l’univers du haut niveau ainsi que les rouages du fonctionnement fédéral.
Depuis 2022, il évoluait au sein du Pôle Formation, avant de répondre favorablement – en seulement quelques heures – à la sollicitation de la Fédération.
« C’est une continuité, explique-t-il. J’ai déjà accompagné les A et les Espoirs, et j’avais envie de retrouver le terrain, d’apporter mon expérience et de relever ce challenge. »
À ses côtés, il pourra compter sur Mathis Mourcin, entraîneur déjà impliqué au sein du basket fauteuil, ainsi que sur Loïc Roullier Préparateur physique, Yannick Caroff, mécanicien et Emilie Guardiola, Kiné.
Un projet inscrit dans le moyen terme
Si la première échéance sera rapide avec les Championnats d’Europe à Sarajevo en octobre, le nouveau staff affiche clairement un projet de reconstruction sur la durée. « L’objectif à court terme est de viser une place dans le top 4 européen, mais il ne faut pas se mentir : la concurrence est rude, notamment avec les Pays-Bas. Le véritable enjeu, c’est de bâtir sur le moyen terme, de travailler sur le suivi, la technique et l’adresse pour permettre à ce groupe encore jeune de franchir un cap », souligne Roeland.
Le collectif, rajeuni avec une moitié de joueuses agées de 17 et 24 ans, doit en effet trouver un nouvel équilibre après la retraite de figures expérimentées comme Angélique Pichon.
Continuité et ambitions
Pour Stéphane Binot, manager de la performance du basket fauteuil, ce choix s’inscrit dans une logique de cohérence :
« Frédéric Roeland est un entraîneur que nous connaissons bien. Il a déjà été assistant avec les Bleues, c’est un passionné de basket et de terrain, qui a répondu immédiatement présent. Avec Mathis Mourcin, ils apportent à la fois expérience et fraîcheur. Notre ambition reste claire : inscrire ce projet dans la durée et continuer à développer une équipe compétitive, capable de viser une qualification paralympique dans les prochaines années.
